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Chapitre 3. LE TEMPS EST DE CE FAIT

INEXORABLEMENT VENU

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Souvenons-nous de ce péché incommensurable qui fut commis sur la personne même de Jésus le Fils de Dieu et qui était Lui aussi spécialement envoyé sur Terre pour proclamer la Vérité et apporter un Message d’Amour, afin de dévier ou tout au moins amoindrir les effets dramatiques et funestes de la trajectoire insensée qu’avait déjà prise l’humanité terrestre durant tous les millénaires précédents.

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Mais les hommes ne comprirent pas le sens véritable de Sa Venue, ainsi que la trop brève mais nécessaire et décisive intervention qu’Il réalisa comme Mission de secours et de sauvetage ; pire encore et le plus odieux, ils exécutèrent par un châtiment odieux Celui qui était venu des Hauteurs Lumineuses pour les sauver du désastre annoncé.

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Ce fut un crime horrible, immonde et cette tache indélébile ne peut encore être effacée à ce jour pour nombre d’êtres humains, tellement elle pèse excessivement lourd sur le plateau de la balance de la Justice Divine.

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La véritable prise de conscience de cet acte épouvantable de la part de l’humanité entière ne suffit pas et ne suffira aucunement à faire disparaître les multiples agissements erronés ainsi que cet acte ultime et insoutenable et irréparable perpétré par les hommes envers le propre Fils de Dieu.

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L’intervention énergique de la Volonté Divine doit désormais s’effectuer, et ce conformément aux traditions et Écrits venus des siècles et millénaires passés.

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Le meurtre réalisé sur la personne du Fils de Dieu, geste abominable s’il en est, condamne ainsi irrémédiablement l’espèce humaine et les conséquences que celle-ci devra subir seront forcément et à n’en pas douter à la mesure de la faute commise.

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Bien évidemment, les religions et confessions qui se disent chrétiennes se réclamant et se proclamant « faussement » et donc illégitimement à mes yeux comme les continuateurs et les héritiers de la pensée et de l’action du Fils de Dieu font croire à leurs innombrables adeptes que le péché commis a été pardonné, et que le genre humain a ainsi été sauvé de la perdition par le sacrifice suprême accompli par le Christ.

 

Il n’en est cependant rien, et même si Jésus vint à cause de nos péchés, qu’il souffrit et qu’il mourut par la crucifixion, cela ne veut cependant aucunement signifier que l’être humain n’ait pas à se délivrer par lui-même de ses propres et affligeantes fautes.

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Le calvaire infligé sur la croix par le Fils de Dieu ne doit par conséquent aucunement indiquer que ses propres péchés seront dès lors automatiquement pardonnés ou absous.

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Non, l’homme présent sur cette terre doit volontairement et courageusement de lui-même s’affranchir et se libérer de ce geste criminel (ou d’actes et pensées à l’encontre d’autres êtres), mais surtout ne pas se reposer sur de béates croyances qui le maintiennent dans un confort et un état moral secondaire des plus réconfortants.

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Cela serait trop simple et trop facile de « liquider » de cette manière une dette immense qui s’est construite puis fortifiée au fil des siècles.

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Qui donc de plus autorisé et de plus qualifié que le propre Frère de Jésus, par conséquent le Fils de l’Homme Imanuel présent et œuvrant il y a seulement quelques dizaines d’années sur cette terre sous le nom d’Abdruschin, pouvait nous expliquer et faire comprendre la réalité des faits, en nous livrant ainsi l’exacte et complète vérité sur ce sujet maintes fois débattu !

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C’est donc pourquoi je me permets de reprendre ci-après et seulement un court instant les Saintes Paroles prononcées sur ce sujet dans le début de Sa Conférence n° 14 intitulée « LE RÉDEMPTEUR » extrait de Son Œuvre « DANS LA LUMIÈRE DE LA VÉRITÉ » (traduction en français de Lucien Siffrid), ceci afin de pouvoir illustrer et surtout enrichir les quelques propos et réflexions que j’ai pu avancer plus avant et ce,  vraisemblablement de manière peut être maladroite et en tout cas imparfaite :

 

 « Le Seigneur sur la croix ! Des milliers de ces croix ont été érigées en commémoration de la mort que le Seigneur a soufferte pour l’humanité. Elles rappellent aux croyants de toutes parts : « Pensez-y ! ». Dans le pré solitaire, dans les rues animées de la rade ville, dans la chambre silencieuse, dans le temple, sur les tombes, à l’occasion des noces, elles servent partout à la consolation, au réconfort et à l’avertissement. Pensez-y ! C’est pour vos péchés, que le Fils de Dieu qui vous apporta le salut sur la terre, souffrit sur la croix et mourut.

Le croyant s’approche avec une émotion sincère, le cœur plein de dévotion et de gratitude. C’est avec le sentiment élevé de joie qu’il se retire ensuite, avec l’assurance qu’il est délivré de ses péchés par le sacrifice sur la croix.

Mais toi, chercheur sincère, va, place-toi devant ce signe d’une sainte sévérité et efforce-toi de comprendre ton Rédempteur. Débarrasse-toi de l’agréable manteau de la commodité qui t’entretient dans une molle chaleur ; à son abri, tu ressens un sentiment de bien-être, et tu te laisses balancer jusqu’à ta dernière heure terrestre sur les vagues de la somnolence : mais soudain, tu te sentiras arracher à ton assoupissement, tu seras délié de ta timidité terrestre et placé subitement face à face de la vérité sereine. Il a bien vite pris fin, ce rêve auquel tu te cramponnais, avec lequel tu te plongeais dans l’inaction.

C’est pourquoi, réveille-toi, ton temps terrestre est précieux. C’est pour nos péchés que le Seigneur est venu, cela est la vérité stricte et littérale. C’est aussi par la faute de l’humanité qu’il mourut.

Mais tes péchés ne te seront pas remis pour cela. L’œuvre rédemptrice du Seigneur fut de ramasser sur lui la lutte avec les ténèbres de façon à apporter la Lumière à l’humanité et à lui ouvrir la voie pour l’expiation de tous ses péchés. Mais cette voie, chacun doit la suivre de lui-même, d’après les lois immuables du Créateur. Et le Christ ne venait pas pour abolir les lois, mais pour les accomplir. Ne méconnais donc pas celui qui doit être ton meilleur ami. Ne prends pas les mots exacts dans un sens inexact.

S’il est dit très justement : « tout cela s’est passé à cause des péchés de l’humanité », cela signifie simplement que la Venue de Jésus était nécessaire parce que l’humanité n’était plus capable de trouver à elle seule l’issue des ténèbres qu’elle s’était créées elle-même et de se libérer de leurs griffes. Il fallait que le Christ traçât à nouveau cette voie et l’indiquât à l’humanité. Si celle-ci ne s’était pas si profondément empêtrée dans ses péchés, autrement dit, si l’humanité ne s’était pas fourvoyée, la Venue de Jésus n’aurait pas été nécessaire, le chemin de lutte et de douleur lui aurait été épargné. C’est donc pour cela qu’il est exact de dire que le Christ devait venir à cause des péchés de l’humanité, si cette dernière ne devait pas s’engager complètement sur la fausse voie qui la menait au gouffre des ténèbres ;

Mais cela ne veut nullement dire que la dette personnelle de chaque individu doive lui être ainsi remise en un tournemain, dès qu’il croit strictement à la Parole de Jésus et qu’il y conforme sa vie. S’il vit d’après la Parole de Jésus, ses péchés luis seront pardonnés. Mais bien entendu, ce n’est que peu à peu, au temps où se déclenchera la fonction d’échange, grâce à la contre-offensive du bon vouloir, d’après la Parole de Jésus. Pas autrement. Au contraire, pour ceux qui ne vivent pas selon la Parole de Jésus, à ceux-là tout pardon est impossible.

Mais cela ne veut pas dire que seuls les ressortissants des églises chrétiennes puissent obtenir le pardon des péchés.

Jésus annonça la vérité. Les paroles doivent donc contenir tout ce qui est vérité même pour les autres religions. Il ne voulait pas fonder une église, mais montrer à l’humanité la bonne voie qu’elle peut aussi bien suivre par les vérités des autres religions. C’est pour cela qu’on trouve dans ses paroles de nombreuses concordances avec les religions alors existantes. Il ne les en a pas tirées, mais puisqu’il apportait la vérité, il fallait que dans ses paroles se trouve la vérité contenue dans les autres religions.

Aussi quelqu’un, ne connaissant pas les Paroles de Jésus, mais qui aspire sincèrement à la vérité et à la perfection, vit souvent déjà tout à fait selon ses paroles et s’approche donc avec certitude de la foi pure et du pardon de ses péchés. Méfie-toi donc de toute conception partiale. Elle constitue une dépréciation de l’œuvre de la Rédemption, une humiliation de l’esprit divin.

A celui qui aspire ardemment à la vérité, à la pureté, il ne manque pas non plus l’amour. En dépit des doutes sérieux par lesquels il devra passer, des obstacles sévères qu’il devra surmonter, il sera guidé spirituellement vers le haut, de degré en degré, et quelle que soit la religion à laquelle il appartient, il se rencontrera, peut-être ici, peut être seulement dans le séjour de la matière noble, avec l’’esprit du Christ ; alors, celui-ci le conduira jusqu’au Père comme fin suprême, et c’est ainsi que s’accomplira la parole : « Personne ne vient au Père que par moi. »

 

Ces explications et ces éclaircissements salutaires étant livrés et proclamés par le Fils de l’Homme à la face de l’humanité coupable, il ne nous reste donc plus à nous, pauvres petits esprits d’évolution, de non seulement tenter d’approfondir, puis de comprendre et enfin saisir entièrement ces Paroles Sacrées, mais aussi de s’en pénétrer et de les vivre entièrement afin de pouvoir désormais s’engager librement, solidement et donc résolument sur un tout autre et nouveau chemin nous amenant dès lors à cette rédemption individuelle exigée par La Lumière.

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En effet, connaissant et reconnaissant maintenant le Message Divin apporté par Abdruschin, (je veux simplement dire et préciser par là ce Message authentique et revenu donc sans aucune déviation récemment parmi nous.

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– voir mon précédent ouvrage « ET SI CELA AVAIT ÉTÉ AINSI … » qui traite essentiellement de l’existence de ce Message tronqué et falsifié paru lors des années 1949/1951-), la compréhension exacte et la juste conception de la Création, de la Postcréation et en définitive de tout ce qui se produit et se répercute sur notre minuscule globe terrestre, avec en arrière-plan toute une évolution et un devenir différents du vouloir et penser humains, deviennent-ils ainsi quelques-uns de ces éléments absolument nécessaires et fondamentaux simplement destinés à acquérir et rendre cet entendement et ce discernement jusque-là tellement limités et si bornés, désormais beaucoup plus aisés et nettement plus clairs.

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Alors, les perspectives et les chemins qui s’ouvrent devant nous peuvent-ils devenir eux aussi véritablement concrets et non troublés ou faussés par la vision imparfaite et arbitraire du genre humain.

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Ces erreurs accumulées tout au long des siècles puis des millénaires nous ont finalement tous entraînés dans cette chute vertigineuse, et au bout du compte, à cette impasse que je condamnais précédemment.

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Aveugles et sourds que nous sommes, nous ne pouvons et ne savons de nous-mêmes trouver le passage qui nous mène à la sortie, et c‘est bien pour cela que tous les petits comme les grands problèmes que nous rencontrons actuellement sont les produits et fruits directs de notre inconséquence chronique et de notre attitude erronée.

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Nous nous sommes aussi bien empêtrés dans nos fausses convictions et faux vouloirs, que nous nous sommes enfermés dans nos vrais préjugés et nos vraies erreurs ; ainsi, sommes-nous devenus complètement prisonniers de ce que nous avons peu à peu accumulé et un véritable obstacle tel un mur gigantesque se dresse en définitive devant nous, et nous ne pouvons ni le surmonter ou le traverser, ni le contourner et encore moins le briser partiellement ou le détruire complètement.

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Cette barrière infranchissable que nous avons donc patiemment mais tragiquement élevée nous-mêmes ne peut donc être défaite et dégagée que par une force qui soit « extérieure » à l’être humain. Cette Force ne peut par conséquent être que de nature non humaine ou « surhumaine », donc de toute évidence, en réalité et en vérité que Divine.

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La Parole qui nous a été apportée au cours du siècle dernier par le Fils de l’Homme sous la forme d’une Œuvre écrite intitulée « Dans la Lumière de la Vérité », avec comme sous-titre le Message du Graal, doit en conséquence s’accomplir intégralement puisqu’Elle est cet unique moyen qui nous permette de sortir sinon indemne, mais au moins sans trop grands dommages de ce labyrinthe.

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Cette authentique et véritable Force dans laquelle l’homme doit pouvoir désormais continuellement puiser et se ressourcer lui donnera ainsi la possibilité de se prendre sérieusement en main et de devenir incontestablement maître et responsable de ses moindres actes, pensées et intuitions.

 

Avant que les ultimes évènements se rattachant à toute l’Apocalypse puissent se produire, la Mission première pour La Lumière était par conséquent et restait bien cette exigence absolue d’apporter et d’annoncer une ultime fois à l’humanité défaillante la Vérité authentique et pure, avec cette fois ci la transmission de la Parole Divine non pas sous la forme orale, mais par l’expression de l’écriture, la seule permettant ainsi véritablement d’ancrer et de fixer définitivement LA PAROLE afin que les hommes ne puissent La transformer ou L’interpréter et La dénaturer à leur manière comme ils savent malheureusement si bien le faire.

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Cette immense tâche de l’Annonce Sacrée du VERBE DIVIN qui était tout naturellement réservée au Fils de L’Homme, Seul Médiateur entre Dieu le Père Éternel et toute la Création contenant la Postcréation, comprenait et impliquait également la venue d’autres épisodes qui sont ceux du Jugement, puis de l’édification et de la construction du Royaume de Mille Ans, évènements qui n’ont malheureusement pu seulement commencer et à fortiori s’effectuer de manière intégrale et tangible lors de Sa venue sur la terre de Germanie, l’humanité étant en effet arrivée à un tel degré de décadence et de paralysie à ce moment précis de son histoire, que pareillement à l’exercice de sauvetage entrepris par Jésus le Fils de Dieu, Son Frère, Il eut donc à retrouver et subir Lui aussi, mais sous d’autres formes, les mêmes errements du passé.

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Pire encore, l’humanité avait régressé dans nombre de domaines, son intellectuel déformé l’ayant entraîné encore plus loin dans les abimes.

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Cependant, la tâche première, étape initiale absolument indispensable au renouveau, était bien celle d’apporter puis d’installer et d’ancrer définitivement la Parole Divine dans la pesante matière, labeur écrasant s’il en fut et que mena malgré tout à son terme Abdruschin.

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Cette action fondamentale fut donc plus longue et encore plus prenante et accaparante que n’avait pu originellement le prévoir La Lumière. En effet, Celui qui se nomma à juste titre « L’Étranger » eut à parcourir un chemin beaucoup plus escarpé et qui plus est, totalement infesté d’épines, puisque l’esprit d’évolution de cette terre l’avait rendu complètement tortueux et envahi de mauvaises herbes de diverses sortes.

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Dès lors et afin d’extirper intégralement tout le mal et le faux qui s’étaient abondamment enracinés dans ce sentier de la vie emprunté par les humains, l’action entreprise par le Seigneur était celle de connaître et d‘éprouver absolument tous les actes, intentions et pensées des hommes afin de les ressentir, les vivre et les expérimenter par Lui-Même, pour ainsi en reconnaître toutes les facettes dans leurs moindres ramifications et détails, ceci afin de pouvoir par la suite ouvrir, dégager et « frayer » la bonne voie à l’esprit humain.

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Cette vaste opération de secours fut ainsi effectuée sous la forme de l’écriture, et LA VÉRITÉ émanant de DIEU LE PÈRE fut donc apportée aux hommes dans cette conformation puisque l’écrit permettait d’asseoir, d’affermir et de conforter de façon définitive LA PAROLE SACRÉE, sans que Celle-ci puisse normalement être attaquée ou fourvoyée, du moins pouvait-on raisonnablement le penser et le croire, mais l’être humain use de tant de ressources malfaisantes et insoupçonnées qui sommeillent en lui ou de moyens indignes utilisés par Lucifer le prince des ténèbres qui peuvent ainsi se ranimer, que cela ne se déroula pas ainsi, puisque LA PAROLE SACRÉE et ÉTERNELLE fût par la suite outrageusement profanée et transformée, à peine était-Elle offerte à l’humanité de cette terre !

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Cette période d’apprentissage vécue dans la triste et éprouvante réalité du terrain et confrontée à la bassesse de l’esprit humain fut par conséquent manifestement beaucoup plus longue à traverser que ne l’escomptait La Lumière, et ce fut par conséquent une opération nettement plus étendue, profondément amère, extrêmement ardue et très difficile que mena et dû accomplir le Fils de l’Homme pour l’amener finalement et victorieusement à son terme.

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Les quelques phrases qui vont suivre et que le Seigneur consigna sont tout à fait révélatrices et en disent suffisamment long sur tout ce que fut précisément et concrètement la pratique et l’expérience qu’Il connut et vécut lors de Son pénible et douloureux parcours terrestre :

 

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« Il se trouva alors placé sur un terrain hostile, le bandeau de matière noble sur les yeux en face des ténèbres, sur un champ de bataille où l’obscurité pouvait prendre pied plus fermement que lui. C’était tout à fait logique alors, que partout où il essayait d’entreprendre quelque chose, aucun écho ne répondait, aucun succès ne venait, mais que les ténèbres élevaient toujours des sifflements hostiles. .

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Tant que l’’heure de l’accomplissement n’avait pas sonné, l’obscurité demeura la plus forte et chercha à lui nuire sur la terre, quelles que fusses ses occupations terrestres, privées, commerciales ou publiques ; car, conformément à la nature, tout ce qui est terrestre devait s’opposer à l’Envoyé divin, parce qu’aujourd’hui le vouloir humain est dirigé contre la véritable volonté divine, malgré la prétendue recherche de la vérité, derrière laquelle ne se cache toujours, sous les multiples aspects qui lui sont propres, qu’une prétentieuse vanité.

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L’obscurité trouva aisément des suppôts pour arrêter l’Envoyé de la Lumière, le blesser sensiblement et douloureusement.

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Ainsi, Son apprentissage terrestre fut un chemin de douleurs. »

 

(Message du Graal : Conférence n° 88 : « L’ÉTRANGER »)

 

Celui qui, venu des Hauteurs Lumineuses et qui ne pouvait de par Sa propre nature seulement concevoir, ressentir et appréhender tout le mal et le faux qui se trouvaient profondément ancrés dans le genre humain était bien réellement cet « Étranger » qui dût parcourir d’une autre manière et par un labeur incessant un non moins nouveau mais véritablement douloureux « chemin de croix ».

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Cette conférence se poursuit d’ailleurs et se conclue sur la profonde déception et que je formulerai également comme une sorte de « colère rentrée » que pu vivre le Seigneur dans cette Mission particulière, impressions qui furent éprouvées par le Seigneur qui, volontairement et lucidement exprima de manière plus précise le parcours et le comportement affligeants des appelés qui vinrent à Sa rencontre.

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Les Paroles qu’Il prononça à cet égard sont édifiantes et nous font comprendre encore plus fortement à l’heure présente, et donc avec un certain recul de seulement quelques dizaines d’années passées, la dérive prise par le genre humain dans son ensemble, et plus distinctement encore la trahison perpétrée par ceux qui étant « humainement » et terrestrement proches, devaient pourtant humblement Le servir, fidèlement L’accompagner et Le soutenir jusqu’au bout de Son long chemin de labeurs et de souffrances :

 

« L’obscurité écouta attentivement, inquiète, se resserra plus dense, plus lourde, plus noire autour de la terre. Hostile, elle rugit par-ci par-là et siffla haineuse dans les rangs de ceux qui voulaient répondre à l’appel. Elle circulait étroite, toujours plus étroite autour des appelés qui, par leur défaillance, sombrèrent dans l’obscurité à laquelle ils avaient volontairement tendu la main. Les promesses solennelles d’autrefois les attachaient spirituellement à l’envoyé d’une manière solide ; elles les attiraient à lui au moment de l’accomplissement ; mais leurs défauts intervinrent et les éloignèrent, car une liaison avec la Lumière n’était plus possible.

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De cela ne pouvait naître que le pont pour la haine, la haine entière de l’obscurité contre tout ce qui est Lumière. Ils aggravèrent ainsi la voie douloureuse de l’Envoyé de la Lumière jusqu’au Golgotha. Le plus grand nombre de l’humanité ne s’y joignit que trop volontiers et surtout ceux qui prétendaient connaître et suivre déjà la voie de la Lumière, comme autrefois les pharisiens et les scribes. Tout cela créa une situation où l’humanité prouva qu’elle ferait aujourd’hui exactement ce qu’elle fit autrefois au Fils de Dieu, mais sous une forme plus moderne. La crucifixion symbolique par l’essai du meurtre moral qui, d’après les lois divines, n’est pas moins coupable que le meurtre physique.

Ce fut l’accomplissement, après la dernière possibilité de grâce manquée par insouciance. Des traîtres, des calomniateurs, des faux témoins vinrent des rangs des appelés. Toujours plus de vermine venant de l’obscurité se risquait vers lui, parce qu’elle se sentait en sécurité, du fait que l’étranger sur terre se taisait devant la boue, ainsi qu’il lui avait été ordonné, et comme le fit jadis le Christ devant la foule hurlante qui voulait le voir comme un criminel, cloué sur la Croix. Cependant, au moment où les apostats parjures, dans l’aveuglement de leur haine, se croyaient sûrs de la victoire, que l’obscurité considérait déjà l’œuvre de la Lumière comme anéantie, parce qu’on espérait avoir rendu cette œuvre, terrestrement impossible au porteur. Dieu manifesta alors sa volonté toute-puissante. Les railleurs tombèrent tremblants à genoux devant sa magnificence, mais …. Il était trop tard pour eux ».

 

Et la boucle une nouvelle fois se refermait inexorablement sur des pratiques et des faits quelque peu similaires car l’histoire des hommes recommence toujours sa sempiternelle sarabande : la nouvelle « religion » ou croyance et le nouveau mouvement à peine installés (avec bien entendu déjà des ruptures puis des schismes en son sein), leurs dirigeants et leurs adeptes redevenaient-ils ainsi à leur tour complètement sourds et aveugles.

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Les pharisiens et les scribes d’il y a deux mille ans faisaient donc une fois de plus leur réapparition sur le devant de la scène, eux qui avaient bien entendu la connaissance, la science infuse et qui pourtant détenaient au départ LA VÉRITÉ, devenue un peu plus tard leur vérité, leur bien propre et qui devait ainsi depuis les années 1949/1951 s’appuyer et se fonder sur un leurre, un artifice en brandissant la supposée parole destinée à sauver l’humanité. Et c’est donc bien ce qu’écrivit et annonça très précisément le Seigneur d’une manière prémonitoire et prophétique, en accusant plus particulièrement ceux-là mêmes « qui prétendaient connaître et suivre déjà la voie de la Lumière ».

 

Oui malheureusement, la triste et épouvantable réalité était bien présente car ce Message du Graal qui fut donné et présenté à l’humanité seulement quelques petites années après le départ du Seigneur n’était pas le Véritable Message, Celui qui avait été rédigé juste avant que le deuxième conflit mondial n’intervienne. Il était et se révélait seulement être une banale et pâle copie, détournée par ceux-là même qui, appartenant pourtant au plus proche entourage du Seigneur (Son premier cercle), Lui succédèrent en évacuant bien vite et en vidant de tout son sens exact Son enseignement et Ses instructions. Auparavant, il est quand même extrêmement important de souligner et de remarquer que l’authentique Message du Graal patiemment construit pierre après pierre durant de longues années fut achevé en 1931 et qu’il parut donc en Allemagne à partir de cette année précise et presque aussitôt après, dans une grande partie de l’Europe centrale et de l’ouest jusque même en Amérique du Nord pour peu à peu commencer à circuler et se propager, modérément, certes, mais suffisamment toutefois pour déjà marquer véritablement et profondément l’humanité de Son empreinte. Les funestes évènements qui intervinrent à peu près en même temps, qui signèrent particulièrement et affectèrent durablement et sur tous les plans cette effroyable époque, balayèrent par conséquent absolument tout sur leur passage, et l’authentique Message n’échappa malheureusement pas à ce vaste naufrage en disparaissant pratiquement de la surface du globe, ce qui eut pour effet d’accentuer et d’accélérer encore plus la débâcle inévitable puisqu’annoncée, de cette humanité.

 

Les différents continents de cette petite planète connaissaient et traversaient pratiquement tous une période sombre et malfaisante, et dans cette obscurité devenue complète, s’éteignait tout doucement sur la terre convulsée et meurtrie de Germanie une petite flamme : celle malheureusement devenue trop faible et trop vite épuisée de Celui qui était venu apporter Son Secours à toute l’humanité par la Parole de Vérité, et avec Elle la dernière possibilité d’ascension et par conséquent de rédemption pour les hommes.

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Ces derniers avaient en effet abandonné dans la tourmente qui balayait tout sur son passage le reste et semblant d’humanité qui pouvait encore subsister en eux alors que le Seigneur ne pouvait désormais plus donner et transmettre cette Force, ce Rayonnement et ces Irradiations procédant du Père, tellement ténus et fragiles étaient-ils devenus.

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Alors que de leur côté, les petits êtres humains, qu’ils soient très proches ou extrêmement lointains L’avaient tout simplement lâchement abandonné ou pire encore trahi, en continuant seuls leur triste et chaotique parcours ; les irradiations et les liens s’étaient donc logiquement distendus puis finalement complètement rompus car la fonction d’échange n’étant plus présente, L’humanité n’avait pour sa part absolument plus rien à donner et ainsi offrir quoi que ce soit à Son Sauveur et à La Lumière.

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Ces petits êtres humains pouvaient désormais errer tels des fantômes sans âmes dans un château abandonné qui s’était très rapidement transformé en ruines.

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Et de ces décombres encore noirâtres ne pouvait à l’évidence rien sortir de constructif et de positif, tout au plus une ample fumée sombre et nauséabonde traduisant bien et reflétant parfaitement la triste et cruelle réalité (vous pourrez revoir utilement et exposé de manière un peu plus détaillée ce sujet au chapitre 18 de mon précédent ouvrage, lequel chapitre est intitulé : LE SEIGNEUR COMPRIT ET SUT QU’IL NE POURRAIT ACCOMPLIR INTÉGRALEMENT SA MISSION LORS DE SON SÉJOUR EN TERRE DE GERMANIE).

 

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Ainsi donc, le Seigneur qui aurait normalement dû et pu vivre plus de cent ans (cent dix ans est-il rapporté par divers témoignages !) et à la double condition que l’humanité n’ait pas échoué lamentablement et reconnu Sa Présence et Son Origine ce qui Lui aurait bien entendu permis de poursuivre normalement Sa Mission jusqu’au bout, le scénario prévu par la Lumière ne se déroula donc pas comme espéré et le Fils de l’Homme ne put réaliser en fait qu’à peine les deux tiers de temps prévus de Son long parcours sur terre.

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Imaginez alors un seul petit instant que le succès et la victoire de la Lumière aient pu malgré tout avoir eu lieu avec l’accomplissement intégral et parfait de cette immense et longue tâche que devait entreprendre et mener sur terre le Fils de l’Homme Imanuel/Parzival/Abdruschin.

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De la sorte, ces étapes essentielles que sont l’Apocalypse, le Jugement « dit » dernier auraient donc été entièrement réalisés il y a à peine plus de trente ans et, si je puis me permettre de recourir à l’expression familière et imagée de « cerise sur le gâteau », les petits esprits humains que nous sommes, c’est-à-dire vous et moi évoluerions et progresserions à l’heure qu’il est dans le nouveau Royaume des Mille Ans, si tenté bien sûr que nous ayons pu y accéder !

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Mais tout ce beau rêve, ce magnifique schéma s’écroula en plein milieu du vingtième siècle dernier et le Seigneur ne put malheureusement partir paisiblement afin de rejoindre sereinement Sa Patrie d’Origine pour remettre et confier dans les années 1985 les « clés du Paradis » sur terre à un successeur authentique et donc légitimé par La Lumière, autrement dit un Esprit Créé Primordial, un Chevalier du Saint Graal désigné et appelé « Porteur de l’Épée d’Imanuel et provenant tout droit du Manoir du Graal (bien vouloir se reporter et lire avec profit la Conférence n° 14 « LE RÈGNE DE MILLE ANS » figurant au tome I des Résonances au Message du Graal, et que je me permets d’inclure en annexe dans cet ouvrage).

 

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En revenant à ce qui s’est réellement et concrètement passé, et dès lors que Sa tâche première était parfaitement accomplie en ayant légué à cette humanité fautive La Parole Divine immuable, et où se trouvait par conséquent contenu et consigné « noir sur blanc » TOUT ce que devait apprendre, assimiler et connaître de manière essentielle et même fondamentale l’esprit humain d’évolution à cette étape cruciale de son parcours pour sa survie,  à savoir le déroulement des deux étapes essentielles suivantes ou intervenaient par conséquent de façon naturelle et logique la fin du Jugement suivie de l’Apocalypse annoncée puis, la suite promise avec la mise en place, l’édification et la construction du Règne Millénaire, pouvait-on raisonnablement admettre que ces deux dernières phases puissent être simplement « gommées », négligées et finalement retirées des plans provenant des Hauteurs Lumineuses, sous ce simple et fallacieux prétexte que l’humanité avait échoué, et qu’elle était dès lors incapable et inapte à comprendre et assimiler correctement la Parole Divine malgré ses lacunes et ses violations ?

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Pouvait-on aussi légitimement accepter que la Lumière se retire de manière quasi définitive, montrant par là un quelconque trouble ou même beaucoup plus, un certain désarroi puisque tout ne s’était pas déroulé comme prévu ?

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Que signifierait encore le très proche commencement du Règne de Mille Ans sans la présence effective du Fils de l’Homme, alors que Lui Seul peut conduire et assumer cette phase terminale essentielle ?

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On voudrait donc là aussi nous faire croire que ce Royaume pourrait se mettre en place et exister sans Son authentique Souverain venu en établir puis affermir les bases !

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Ce serait par conséquent bien mal connaitre ou même plus, vouloir catégoriquement ignorer les Lois et les règles issues du Père Éternel qui gouvernent la marche de la Création et de la Postcréation. Pourtant, ceux qui ont délibérément pris et se sont appropriés à leur seul profit les rênes de la « connaissance et du savoir » en matière spirituelle et qui se sont empressés de dénaturer, démolir et mettre au rebus l’Œuvre Sacrée du Fils de l’Homme n’ont donc rien moins voulu que de supplanter et exclure les projets de DIEU en se substituant ouvertement à Sa Volonté et à Son Amour.

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Oui, à Son Amour incommensurable puisque le TRÈS-HAUT a permis à Son Fils de revenir et assez vite malgré tout sur notre terre ingrate pour enfin achever et clore Sa Mission salvatrice, rédemptrice et libératrice.

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Quant à Sa Volonté qui s’est faite homme et qui marche à nouveau et de façon encore anonyme et inconnue sur notre petite planète, ne doutons pas un seul instant que Celle-ci sera accomplie avec la Justice et la rigueur les plus extrêmes, puisque le crime fut commis contre le SAINT-ESPRIT, ce qui fut un acte inqualifiable et surtout impardonnable que La Lumière ne peut absolument pas absoudre.

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Le temps est de ce fait inexorablement venu sur cette terre car la Lumière ne peut laisser désormais se prolonger trop durablement cette situation d’attente mêlée à la fois d’espoir et d’inquiétude, et le double crime commis envers les deux Fils de DIEU sera donc puni et entièrement consommé.

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L’humanité qui se relia et s’enchaîna littéralement à l’action néfaste et destructrice de Lucifer en suivant aveuglément ses faux principes sera elle aussi châtiée et vaincue tout comme l’ont déjà été la démarche et le parcours de l’archange déchu, le prince des ténèbres qui osa braver jusque sur terre la Puissance Divine et Lumineuse représentée par la Volonté agissante d’Imanuel le Fils de l’Homme.

 

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Chapitre 4. L’« INCONNU » CHEMINE A NOUVEAU

PARMI NOUS SUR LA TERRE

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