.

Et si cela avait été ainsi

.

Chapitre 11 : le long, patient et indispensable

labeur de toute une vie

peut-il être remis en cause l’espace de quelques petites années ?

……………………………………………..

 

 

 

Finalement pourquoi toutes ces simagrées, ces façons de faire, ces procédés et ces agissements trop souvent esquivés, le but de la LUMIÈRE n’était-il pas, n’est-il pas et plus que jamais de faire connaître directement et non par des voies détournées et obscurcies la Parole Vivante et Éternelle ?

.

Par malheur, ce fut donc le contraire qui nous fut infligé, et un substitut, une pâle imitation prit pendant plusieurs dizaines d’années l’ascendant. Où, quand et de quelle manière le Seigneur nous a-t-il confié dans Ses écrits ou même a-t-Il admis auprès de Ses proches que l’humanité dans son ensemble n’était pas prête à recevoir et surtout ne méritait pas de découvrir LA VÉRITÉ inscrite dans Son Message au simple prétexte qu’une immaturité persistante vouerait l’ensemble du genre humain à cette inexorable perspective et issue, ce qui reviendrait en fait à laisser entendre et même à dire que l’espèce humaine ne mérite décidément pas le Message Divin et le sens de Sa signification première qui est celui de nous apporter la véritable Connaissance pour franchir une nouvelle étape fondamentale et décisive et ainsi progresser comme il se doit.

.

Ne pas admettre cette simple évidence, c’est donc par conséquent laisser là aussi entendre qu’il aurait été donc tout à fait inutile pour le Seigneur de s’incarner sur le plan terrestre afin d’apporter à l’humanité entière l’instrument approprié destiné à la sauver de la perdition qui la menaçait ?

.

Pourquoi aurait-Il abandonné et qui plus est désavoué, donc renié Ses propres Paroles qui étaient inscrites à tout jamais en lettres de feu et qui témoignaient et attestent plus que jamais de l’existence de La PAROLE définitive de DIEU à tout son peuple ?

.

Pourquoi aurait-il abandonné et ainsi renoncé au dernier moment sur le bord de la route, alors que Son parcours dans le fin fond de cette postcréation n’était pas encore parachevé et couronné, laissant là une pauvre et pitoyable humanité qu’Il voulait en dépit de tout, sauver de Son Amour absolu et désintéressé ?

.

Ce qu’il faut croire et penser tout simplement, c’est qu’Il avait en fait dans la connaissance parfaitement lucide et aiguë qu’Il portait en Lui (notamment cette perception instantanée et simultanée du passé, du présent et de l’avenir et par conséquent cette vision et conception complètement autres du temps que nous ne pouvons évidemment posséder, nous petits êtres imparfaits !) et ce qu’Il avait donc plutôt voulu formuler ou signifier à Ses proches ainsi que plus généralement à tous les autres habitants de la planète terre et même bien au-delà puisque le Message de Vérité s’adresse à la postcréation entière, c’est que l’esprit humain parvenu et arrivé à cette époque précise dans laquelle Il vivait et transcrivait Son Œuvre se trouvait effectivement en complète perdition attendu que tous les repères que pouvaient encore avoir conservé à leur disposition les femmes et les hommes de cette planète terre s’obscurcissaient, se brouillaient, s’effaçaient, ou même disparaissaient complètement, et de ce fait, tout se lézardait et s’écroulait autour d’eux : le comportement de leurs semblables, le rôle jouée par les nations, les sociétés, les institutions laïques ou religieuses, ainsi que les certitudes établies, les valeurs morales, les convictions, la science, la foi, … qui se transformaient, se désorganisaient pour se déliter complètement.

.

En cela encore, et par des constatations absolument similaires ou comparables (les époques n’étant pas évidemment tout à fait les mêmes), Il rejoignait ainsi Son Frère le CHRIST qui s’attristait Lui aussi du fait de n’être pas compris, même par ses disciples, et que c’était toujours en réalité cette immaturité chronique qui persistait en l’être humain.

.

De ce désolant constat qui L’affligeait et allait même jusqu’au dégoût, Jésus savait cependant parfaitement par Son Amour ce qu’était là la nature profonde de l’homme, encore inconsciente et balbutiante, demeurée immature mais qu’aussi et malgré tout, cette sincère aspiration et cette profonde nostalgie à vouloir rejoindre plus tard sa patrie d’origine demeuraient cependant et heureusement absolument préservées et intactes en lui.

.

Vingt siècles plus tard, IMANUEL par Sa Volonté agissante ne pouvait Lui aussi qu’aboutir à la déplorable et même constatation lors de Son long cheminement parmi les hommes et qui ne pouvait donc que se terminer par ce triste et lamentable constat : ceux-ci n’avaient décidément pas avancé d’un pas, et même pire encore, ils avaient régressé dans leur marche. De ce fait, la Mission entière et complète qu’avait à accomplir et mener à son terme ABDRUSCHIN sur notre globe terrestre s’avérait par conséquent encore beaucoup plus rude et de ce fait nettement plus longue à effectuer.

 

Si par conséquent le Fils de l’Homme en face du désastre qui pur Lui se dessinait nettement avait voulu et à ce point désavouer ou censurer Son Œuvre existante jusqu’à vouloir La retravailler et La remanier radicalement, pourquoi dès lors serait-Il venu tout spécialement en cette époque bien significative à tous égards afin d’expérimenter, éprouver et accepter par et pour Lui-même et durant une grande partie de Sa propre vie de chair et de sang la multitude de situations notamment fâcheuses et déplaisantes dans lesquelles les êtres humains s’étaient mis et empêtrés pour enfin leur « frayer » le chemin salutaire qui leur permettrait de pouvoir se sauver du gouffre ?

.

Pourquoi également, par le biais de toute cette longue et laborieuse action absolument fondamentale, transcrire et vouloir ainsi offrir à l’humanité le Message Divin de Vérité qui lui avait été auparavant promis et d’ailleurs déjà annoncé par Son propre Frère Jésus puis également révélé par Jean dans son Apocalypse, s’il fallait en fin de compte et en si peu d’années qui plus est extrêmement difficiles, Se remettre à l’ouvrage pour au tout dernier moment discréditer en quelque sorte et ainsi tout bonnement rejeter et disqualifier l’Œuvre existante et donc le produit de toute une vie de dévouement et d’abnégation qui ne pouvait passer que par ce seul et unique chemin de l’expérience vécue et partagée pour en saisir le véritable sens et par conséquent pouvoir ensuite tracer la bonne route désormais débarrassée des épines et des racines inutiles et innombrables qui empêchaient l’esprit d’évolution d’avancer convenablement puisque ce dernier était totalement incapable par lui-même de percevoir et reconnaître le bon chemin ?

 

Ce long et profond temps assurément nécessaire et inévitablement indispensable à la réalisation effective de ce non moins interminable apprentissage terrestre vécu intensément et profondément par le Seigneur pour l’accomplissement de cette Mission première qui se trouvait bien être la base fondamentale, la pierre angulaire de l’immense plan Divin dressé par La Lumière, c’est-à-dire celle de rédiger, de façonner et finalement transmettre le Message du Graal aux esprits d’évolution que nous sommes aurait-il donc été vain et inutile ?

.

La tâche écrasante qu’Il avait menée et accomplie victorieusement et solennellement jusqu’à son terme en subissant et connaissant un à un les mille et mille travers humains pour les surmonter et les dénouer de Lui-même un à un devait-elle au bout de cette si riche et admirable vie sur ce plan terrestre être remise en cause en retravaillant Son Œuvre maîtresse au tout dernier moment qui était devenu celui des dures et cruelles épreuves pour cette terre, et même plus que cela, être anéantie en voulant La dissimuler et La faire irrémédiablement disparaître pour un temps, voire à tout jamais de la connaissance des humains ?

.

Ce serait dès lors faire bien peu de cas à la fois de la réalité et de la Vérité. La LUMIERE avait et a toujours bien évidemment pour mission vitale et essentielle de nous sauver du gouffre et de la perdition, nous les petits esprits d’évolution, même si à Ses yeux en vérité et en réalité nous ne sommes que de petits êtres immatures qui « jouons avec le feu » comme des enfants turbulents et irresponsables. Nous faisons en effet partie de cette grande et immense création, et comme nous l’a expliqué ou nous l’a fait comprendre en de nombreuses fois le Seigneur, nous sommes tout simplement les hôtes de cette terre, et ceux qui plus spécialement et précisément sont malheureusement par leurs erreurs et leurs fautes, parvenus dans les limites les plus reculées et les plus extrêmes de cette postcréation, donc les plus éloignées de la Lumière véritable.

 

Pour illustrer ces tout derniers propos, je vais par conséquent me permettre et ce, de manière plutôt exceptionnelle, de reprendre et de puiser dans un court passage fort édifiant et extrêmement instructif de la Conférence 81 du Message du Graal (toujours selon la traduction en français de Monsieur Lucien Siffrid) et intitulée « MON PERE, PARDONNE-LEUR, CAR ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT » en vous livrant simplement  les quelques brefs extraits qui vont suivre :

            « Nous appartenons à la toute première partie de ce cycle de la matière ; nous sommes les premiers, au premier rang, à la pointe de sa course. Avant nous, il n’y avait rien de semblable, mais après nous, cet ordre deviendra éternel.

            La partie à laquelle nous appartenons, traverse donc tout l’ordre pour la première fois et avant toutes les autres. C’est pourquoi la terre joue un rôle de premier plan, parce que tout l’ordre cosmique décisif doit se dérouler sur elle, comme étant le corps cosmique de matière vile le plus mûr.

         Ce n’est donc pas encore une répétition, ce que nous vivons actuellement et ce qu’il y a devant nous. Ce n’est pas quelque chose qui ait déjà eu lieu dans l’ordre cosmique ! »

Et un peu plus loin, il nous est de nouveau précisé et révélé ceci, mettant en évidence notre énorme et incroyable responsabilité dans tout le processus enclenché par LA LUMIERE :

            « Lorsque l‘anneau du cycle de l’ordre écoulé se fermera, commencera pour la partie cosmique arrivée ainsi la première fois à maturité, la coupe, la moisson, la récolte et la séparation. Jamais jusqu’à ce jour cela ne s’est passé depuis l’existence de la matière entière, car notre partie cosmique précède toutes les autres dans le mouvement circulaire éternel, elle est la première qui doit passer par là.

          C’est pour cela aussi, que le Fils de Dieu fut incarné sur cette terre, il y a deux mille ans. Ce fut un ordre cosmique que se déroula dans la première et la partie la plus mûre de toute la matière, mais qui ne se renouvellera jamais, car sur les parties qui suivront toujours l’ordre de ce qui s’est passé ici, agira alors dans l’avenir. C’est pour cela que cette partie entre la première dans un nouvel ordre qui ne fut encore jamais, mais qui se renouvellera toujours derrière nous. C’est le début de la déformation de la matière formée, entraînée par une trop grande maturité, dans l’ordre naturel. » 

.

Tout ce qui se produit en conséquence sur cette terre n’est certes pas anodin et loin s’en faut, puisque de l’échec ou de la victoire finale dépendent le futur de toutes les autres parties de l’univers abritant d’autres innombrables esprits d’évolution semblables à nous, et de ce fait, notre implication et par-delà notre responsabilité deviennent donc à la fois immenses et décisives. N’oublions pas aussi cette petite chose si simple, si pathétique et qui s’opère de manière continuelle : LA LUMIERE (ou plus exactement et peut-être plus fidèlement formulé : par et grâce à l’intermédiaire de chacun de Ses deux authentiques Envoyés Divins) se tait et se retire en face de l’obscurité totale, et en ces circonstances, Elle fut Elle aussi amoindrie, malmenée, salie, dénoncée, bafouée.

.

ABDRUSCHIN, en Sa première incarnation du temps de Moïse, puis il y a deux mille ans de cela, Le CHRIST, et ensuite et finalement PARZIVAL/IMANUEL en terre de Germanie (les « noyaux » et irradiations de ces deux « Êtres » furent présents dans le corps et l’enveloppe terrestre de Oskar Ernst BERNHARDD/ABDRUSCHIN) eurent absolument la même attitude en face de tous ceux qui les calomnièrent, les trahirent et les condamnèrent finalement : Ils se turent comme cela leur avait été ordonné, et par leur silence, ils justifiaient devant l’humanité entière Leurs places ainsi que leurs rôles respectifs. Mais par ce simple fait, Ils condamnaient aussi irrémédiablement toutes celles et tous ceux qui les avaient combattus de quelque manière que ce soit.

 

Cependant, il arrive inévitablement le moment précis où comme dans une cour d’école, le directeur doit arrêter et stopper de façon nette et autoritaire le désordre et le tumulte qui règnent lors de la récréation pour en siffler résolument et de manière énergique le terme afin que les tous élèves puissent retourner silencieusement et en bon ordre dans leur classe ; et de façon toute aussi similaire et naturelle, le Maître de tous les Mondes intervient Lui aussi vigoureusement à un moment précis et unique connu de Lui Seul.

.

Nous sommes effectivement parvenus à cette période cruciale que les croyants sincères et les véritables fidèles (quelle que soient par ailleurs leurs « chapelles », leurs « églises », leurs « mouvements » ou simplement leur entière liberté ou leur indépendance qui ont pu les placer là où ils se trouvent présentement), connaissent nécessairement et ressentent à travers leurs âmes encore un peu frémissantes ou suffisamment vivantes, mais à la condition absolue et fondamentale qu’ils aient un tant soit peu appris ou retenu déjà de leurs multiples passages et existences sur ce plan de la matière. Et le chemin que nous parcourons tous sur cette terre à l’heure actuelle s’avère donc extrêmement significatif et lourd de sens pour chacune et chacun d’entre nous.

 

Chapitre 12 : Un simple appel venu simplement du fond du coeur

 

 

Leave a Reply

*