Savoir

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SAVOIR

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Si je devais résumer tout mon savoir en une seule formule, je dirai : apprenti n’est pas maître.

 

Avec le plus grand des savoirs, l’être humain restera un éternel élève devant le Savoir Inépuisable de la Lumière.

 

Vers le Savoir de la Lumière, donné par la Lumière, il doit éternellement tendre malgré tout ce qu’il croit savoir, car tout son savoir n’est rien devant ce que la Lumière lui donnera toujours en fonction de son ouverture et de sa maturité spirituelle.

 

Oui, l’élève ou l’apprenti qu’est l’être humain ne sera jamais maître. Plus il avance dans le véritable Savoir, plus il découvre avec humilité qu’il ne sait rien, qu’il lui reste encore tout à apprendre.

 

Il doit cependant apprendre à distinguer le vrai canal au service de la Lumière du faux canal au service des ténèbres. Le premier s’ouvre en toute humilité pour donner le vrai Savoir à l’humanité, alors que le second dans une piètre tentative de se mettre en valeur ne peut s’empêcher de répandre les élucubrations des bavards de l’au-delà.

 

Rien de l’ancien et faux savoir de l’humanité ne peut et ne pourra traverser le Nouveau. Tout le faux savoir doit s’effondrer. Seuls resteront les véritables Savoirs venant de la Lumière et plus rien ne restera. Apprenti n’est pas maître. Et lorsque le maître parle l’apprenti doit être à l’écoute en toute humilité. Puisse chaque être humain réapprendre à se laisser prendre la main par les guides de Lumière afin d’être conduit vers le Renouveau, vers le seul Règne de la Volonté de notre Seigneur et Roi qui est de retour sur terre pour achever le Jugement Dernier et édifier le Règne des Mille Ans. Un canal au service du Seigneur pour donner les Enseignements de la Lumière pour le dernier secours de l’humanité. Un proverbe africain le dit : « une calebasse pleine ne peut recevoir de l’eau fraîche ». Chacun doit se vider du faux savoir pour accueillir le Savoir donné par Autorisation du Seigneur et Roi de la Création.

 

Soualiho14

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Complément de Monsieur Daniel :

 

Question : Les apprentis faussaires pouvaient-ils réellement réussir dans leur entreprise de faire passer leur faux Message du Graal pour le Message Inaltéré du Seigneur et Maître de la Création ?

 

Bien sûr, de cette belle et onctueuse pâte originelle pouvaient subsister ici ou là, quelques portions sommes toutes assez convenables au goût, voire bonnes ou même parfois délicieuses, mais décidément, le levain n’avait pas vraiment tout à fait pris et surtout, n’avait pas monté suffisamment, et le pain qui nous était offert se trouvait finalement sans réelle saveur pour certains (comme moi) ou véritablement amer, voire infect et jugé inconsommable pour d’autres (ceux-là, beaucoup plus combatifs et voire quelquefois excessifs ou trop agressifs).

 

En un mot, même si elle se trouvait tout à fait acceptable et présentable pour celle ou celui qui n’avait encore jamais vu et surtout gouté à la véritable pâte, cette boule de pain était encore un peu trop plate et sans saveur car pas tout à fait cuite et prête comme il se doit.

 

Quant à la vraie, nulle comparaison ne pouvait être faite : elle était à la fois douce et croustillante, odorante et dorée à souhait et se trouvait encore toute chaude dans la main qui s’en saisissait, et enfin pour clore le tout, une senteur particulièrement généreuse et sublime s’en échappait, ce qui la rendait incomparable et parfaite.

 

Il en est toujours ainsi du travail du boulanger et de son apprenti en face de lui, seul le maître connaît et sait fabriquer le bon et vrai produit alors que son commis, malgré toute la bonne volonté dont il peut faire preuve n’a pas encore cette expérience ou ce « doigté » indispensable et inégalable qui ne sied qu’à son patron, le seul et authentique maître d’ouvrage.

 

Extrait de l’œuvre Et si cela avait été ainsi…

 

 

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